Déléguée
de Parent d’élèves depuis plus de 10 ans....je n'ai pu que
constater encoren et pour la 2eme fois depuis la rentrée, le
laxisme , issu de la peur. qui servit dans nos établissements.
Notre
corps enseignant craint sa hiérarchie et évite de 'FAIRE DES
VAGUES' quand il s'agit de chose comme défendre une sortie ou un
voyage. Les enseignants font profil bas et même vont jusqu'à
reconnaître que la décision émane d'eux.
Dans
le cas qui s'est posé à moi en Décembre, aucune directive
ministérielle ou autre ne corroborait les dires de la hiérarchie,
mais les enseignants ont préféré se ranger au cotés de leur
supérieur, et lui faire plaisir en nous confirmant devant lui
(derrière la chanson,elle, était autre!!) que l'abandon du projet
venait d'eux.
Et
ils nous ont signifié par écrit de nous taire' ( et nous n’étions
pas nombreux) et d'abandonner notre combat. Les enfants ayant compris,
nous devions faire nous aussifaire preuve d’intelligence. A partir de ce
moment, les parents ' intelligents' ont pris peur (?) et ont quitté
le comité de soutien.
Notre
corps enseignant craint aussi les réactions de minorités, QUELQU’ELLES SOIENT, présentes dans leurs établissements et
doit prendre toutes les précautions pour ne pas heurter les
sensibilités.
Il doit enseigner des VALEURS mais sans choquer et sans brusquer les
esprits des élèves.
Et
quand on connaît les réactions des parents, QUELQU'ILS SOIENT, sur
certains sujets qui concernent leurs enfants 'ROIS' , il faut non
seulement tenter de produire un enseignement de qualité mais faire preuve d' une diplomatie d’ambassadeur et d'une grande maîtrise de soi .
Une
enseignante (de l'ancienne génération, militante et soixante
huitarde) m'a dit sur le ton de la FATALITÉ , vous savez nous avons
des minorités dans notre établissement et depuis quelques années,
elles mènent la « DANSE ».
Dans
les établissements scolaires publiques , SEULS les directions et le
corps enseignants devraient mener LA DANSE.
Il
m'est aisé de comprendre leurs craintes et de leur volonté d’apaiser
les tensions, et de ne surtout pas en générer.
Ce
que je comprends plus difficilement, c'est l'impression d'abandon par
leur hiérarchie et le ministère, qui en ressort.
Aucune directive claire ne leur permet d’être MAÎTRE DANS LEUR CHATEAU
et certaines vont même à l'encontre du principe de laïcité, par
interprétation et de manière implicite.
Pour
la MINUTE DE SILENCE, qui nous amène ici, aucun établissement
scolaire n'a procéder de la même manière.
Dans
un établissement de ma connaissance, la minute de silence s'est
faite dans les classes et pour les élèves qui terminaient à 11h ,
elle s'est faite à 10h. Il m'a été répondu qu'il était
impossible de regrouper tout le monde et que, comme cela, les contres
comme les pours ne prenaient qu'un risque limité de stigmatisation en
cas de débordement. Je vous laisse JUGE du SENS CIVIQUE donné à
l’événement.
Tout
cela émane d'un constat avec des éléments de vécu et des
témoignages divers et variés récoltés au travers de mes missions
en tant que déléguée de parents. Et j'ai vu la situation se
dégrader d'année en année et je peux même dire que depuis 30 ans,
nous avons radicalement changé de direction.
Nos
établissements scolaires sont maintenant dirigés par LES ÉLÈVES, protégés et soutenus par LEUR PARENTS qui cautionnent les actes de leur progéniture de manière excessive et se dressent comme bouclier
devant des sanctions souvent bien méritée.
Les
parents ne s'investissent plus dans l’école. Des écoles
élémentaires doivent battre pavé pour trouver une liste de parents
délégués et des classes de collège et lycée n'ont pas de
délégués de parents.
IL
ME SEMBLE URGENT DE RÉTABLIR L ORDRE DES VALEURS.
IL
ME SEMBLE URGENT QUE LES PARENTS SE POSENT LES BONNES QUESTIONS :
-
EST CE QUE JE PRÉPARE MON ENFANT A DEVENIR UN CITOYEN RESPONSABLE ?
-
EST QUE JE MONTRE A MON ENFANT, PAR MON INVESTISSEMENT DANS SA VIE D ÉCOLIER, LE CHEMIN A SUIVRE ?
-
NE SUIS JE PAS, EN LE PROTEGEANT TROP, ENTRAIN DE FAIRE UN FUTUR
ADULTE PERDU, DANS UNE SOCIÉTÉ, QUI ELLE NE L ÉPARGNERA PAS ?
-
MON ENFANT EST IL ET SERA T IL CAPABLE DE FAIRE FACE A L AUTORITÉ AUQUEL IL SERA FORCEMENT , UN JOUR, CONFRONTE ?
MOI
PARENT, SUIS JE LE MODÈLE QUE JE VEUX DONNER A MON ENFANT ?
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