Pas
facile de trouver sa place dans la cours des grands.
Le
père François n'en peut plus !
En
ce jour de Janvier 2015, il lui faut prendre une décision et
revoir les règles de l’école Élysée.
Au
vu des événements récents , il est de son devoir d'adulte de gérer
cette marmaille politique pour la grande sortie en groupe, prévue
Dimanche. Il veut remettre l’éducation civique au goût du jour et
réapprendre à ses ouailles les notions de République.
Il
est bien décidé à canaliser tous les perturbateurs potentiels.
Il
convoque d'abord l'élève Nicolas, très friand de contestation sur
enseignements du père. Le petit bonhomme se rend tête basse, dans
le grand bureau. Il accepte de se plier aux nouvelles règles et va
même jusqu'à penser à ses petits copains : "Moi,
je ne veux pas qu’Alain, François et Bruno fassent leur défilé
de leur côté ; je veux qu’on soit tous ensemble". (
source le Jdd du 08/01/2015).
Premier
de la classe de 'flatteries', il espère obtenir ainsi une bonne
place dans les rangs. Il désire tellement le tableau d'honneur !
Mais
déjà un autre problème se pose au père François. La petite
pleurnicheuse de Marine fait des siennes. Pourquoi ne l'a t-on pas
convoquer ? Elle? Elle fait quand même partie de la tête de la
classe !
Le père François sature de l'entendre gémir et décide de lui mettre
les points sur les 'i'. Ce n'est ni le lieu ni l'heure pour les
jérémiades. Il l'appelle dans son bureau et lui signifie que le
temps n'est plus à la polémique. Elle peut, si elle le souhaite,
faire comme tout le monde et participer.
Vexée,
elle quitte le bureau et claironne à qui veut bien l’écouter :
' ne
pas avoir réussi à obtenir du président de la République la levée
claire de l'interdiction pour [son] mouvement, ses élus, ses
représentants, que des millions de Français espéraient voir dans
les cortèges' ( source La Tribune 10/01/2015).
Dés
la fin des cours, la fifille à son papa prend son portable et
appelle au secours son paternel. Celui-ci ,en colère mais impuissant
face au propos de paire François, se met à vociférer à l'autre
bout du fil ' Je ne suis pas Charlie'.
Marine
pleurniche et fini par décider que comme personne ne la supplier de
venir et bien, elle n'ira pas . Na !!! Elle passera son
dimanche à la campagne.
Le
grand jour arrive enfin. Tout se déroule sans encombre pour les
nombreuses classes présentes, trés différentes. Cependant en
développant les photos et en visionnant les vidéos,le père
François se rend compte que le petit Nicolas poussait ses camarades
ou se hissait sur la pointe des pieds pour être immortalisé.
A
l’école de la République, le père François dirige sa classe....
Le petit Nicolas joue des coudes.... et la petite Marine
pleurniche...et RIEN NE CHANGE.
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