En
ce temps de crise, il est important de recycler, de troquer ou
d’échanger.
Tous
les types de produits sont concernés.
Ces
actions louables ont un but non seulement écologique, mais aussi
économique.
Et
bien, tout cela, Mesdames et Messieurs n'est pas nouveau !
Les
américains avaient encore, dans ce domaine, une longueur d'avance.
Mais
comme ce peuple ne fait rien à moitié, il a toute de suite lancé
sa GOM ( grande offensive mondiale).
Dans
ce pays, le régime des retraites, comme le système de santé, n'est
pas un enjeu de politique social, mais un enjeu de finance privée.
Alors,
il faut trouver une solution car l'épargne des adhérents ne suffit
pas à régler les pensions.
Il
est impensable de laisser les riches citoyens américains sans
ressource pour leurs vieux jours, mais impensable aussi de puiser
dans les réserves.
Donc,
ils réfléchissent , et réfléchissent et réfléchissent encore
....pas trop quand même cela épuise.
Petit
à petits,ils ont tari bon nombre de solutions , dans toutes les
directions, chez eux et ailleurs. Et oui quand on n'a plus de
pétrole, on se doit d'avoir des idées.
Durant
un débriefing, l'homme d'or, agent du nouveau monde, qui s'ennuie à
mourir se met à regarder la planisphère de son agenda électronique.
Il
pousse du coude son voisin Bob K. et lui demande ou se trouve ce que
l'on appelle le vieux continent. Celui ci hausse les épaules, et lui
indique un point sur la carte ou il est inscrit « EUROPE ».....
Quelques
jours plus tard et après avoir pris des « google ideas »
et quelques Nespresso, notre man in black rentre en meeting le
sourire aux lèvres et le Hollywood entre les dents.
EUREKA...Il
propose à l'assemblée ébahie un BID ( besoin incontrôlable de
démantelé) des composants du vieux continent. Ce qui permettra aux
USA (Union des Sociétés Avaleuses) de maintenir le niveau de leur
vie.
Il
déclare que ce procédé, en plus d’améliorer leurs finances,
permettra aussi de lutter contre le réchauffement climatique en
faisant disparaître des sociétés non polluantes ou si peu.
Tous
en cœur , ils applaudissent et crient haut et fort
« YES,
WE CAN !!! »
Et
c'est comme cela que Pierre, ouvrier chez Paul et Jacques, a perdu
son bleu de travail. Paul et Jacques l'avaient cédé aux fonds de
pension américains en y laissant eux aussi quelques vieilles blouses
au passage.
Ce
lot collecté, qui après un voyage fructueux de comptes en banque en
comptes en banque, et après avoir constitué une bonne grosse
réserve de petits sous , pris l'allure d'un dressing de star.
La
bleu se retrouve donc par un beau matin de printemps, dans l'armoire
de Peter.
Peter
ne saura jamais que Pierre est maintenant démuni car peut être le
sachant il aurait fait preuve d'un soupçon de remords, juste le
temps de redresser le miroir pour pouvoir s'admirer.
L'histoire
ne dit pas encore si il saura un jour, et qu'elle sera alors sa
conduite. Mais comme charité bien ordonnée commence par soi, le
doute est permis !!!!
Toute
ressemblance avec des institutions et des faits réels est purement
préméditée et n'est pas une coïncidence.
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