jeudi 5 mars 2015

Pour habiller Peter , Pierre se retrouve nu.......

En ce temps de crise, il est important de recycler, de troquer ou d’échanger.
Tous les types de produits sont concernés.
Ces actions louables ont un but non seulement écologique, mais aussi économique.

Et bien, tout cela, Mesdames et Messieurs n'est pas nouveau !

Les américains avaient encore, dans ce domaine, une longueur d'avance.
Mais comme ce peuple ne fait rien à moitié, il a toute de suite lancé sa GOM ( grande offensive mondiale).

Dans ce pays, le régime des retraites, comme le système de santé, n'est pas un enjeu de politique social, mais un enjeu de finance privée.
Alors, il faut trouver une solution car l'épargne des adhérents ne suffit pas à régler les pensions.

Il est impensable de laisser les riches citoyens américains sans ressource pour leurs vieux jours, mais impensable aussi de puiser dans les réserves.
Donc, ils réfléchissent , et réfléchissent et réfléchissent encore ....pas trop quand même cela épuise.
Petit à petits,ils ont tari bon nombre de solutions , dans toutes les directions, chez eux et ailleurs. Et oui quand on n'a plus de pétrole, on se doit d'avoir des idées.

Durant un débriefing, l'homme d'or, agent du nouveau monde, qui s'ennuie à mourir se met à regarder la planisphère de son agenda électronique.
Il pousse du coude son voisin Bob K. et lui demande ou se trouve ce que l'on appelle le vieux continent. Celui ci hausse les épaules, et lui indique un point sur la carte ou il est inscrit « EUROPE ».....

Quelques jours plus tard et après avoir pris des « google ideas » et quelques Nespresso, notre man in black rentre en meeting le sourire aux lèvres et le Hollywood entre les dents.
EUREKA...Il propose à l'assemblée ébahie un BID ( besoin incontrôlable de démantelé) des composants du vieux continent. Ce qui permettra aux USA (Union des Sociétés Avaleuses) de maintenir le niveau de leur vie.
Il déclare que ce procédé, en plus d’améliorer leurs finances, permettra aussi de lutter contre le réchauffement climatique en faisant disparaître des sociétés non polluantes ou si peu.

Tous en cœur , ils applaudissent et crient haut et fort
« YES, WE CAN !!! »

Et c'est comme cela que Pierre, ouvrier chez Paul et Jacques, a perdu son bleu de travail. Paul et Jacques l'avaient cédé aux fonds de pension américains en y laissant eux aussi quelques vieilles blouses au passage.

Ce lot collecté, qui après un voyage fructueux de comptes en banque en comptes en banque, et après avoir constitué une bonne grosse réserve de petits sous , pris l'allure d'un dressing de star.
La bleu se retrouve donc par un beau matin de printemps, dans l'armoire de Peter.
Peter ne saura jamais que Pierre est maintenant démuni car peut être le sachant il aurait fait preuve d'un soupçon de remords, juste le temps de redresser le miroir pour pouvoir s'admirer.

L'histoire ne dit pas encore si il saura un jour, et qu'elle sera alors sa conduite. Mais comme charité bien ordonnée commence par soi, le doute est permis !!!!

Toute ressemblance avec des institutions et des faits réels est purement préméditée et n'est pas une coïncidence.


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