mercredi 25 mars 2015

DES ODEURS QUI MONTENT AU NEZ.....

Un beau matin, Monsieur 'ParceQueJeLeVauxBien' alias P.Q, richissime retraité d'une grande maison de cosmétiques présente sur tous nos écrans, et dans toute la presse, décide de s’offrir un petit coin de paradis à la montagne.
De part les richesses amassées au cours de sa très longue carrière, il aurait eu largement les moyens d'acheter ou de faire construire un chalet ou même un immeuble, n'importe ou, avec une belle vue sur le manteau blanc.
Non non !!! Monsieur PQ (prononcez Pi Quou , c'est plus chic.) décide de poser ses valises pour de très brefs séjours, parmi 5 de ses congénères dans une de nos stations populaires françaises.
Il aurait aussi pu choisir la Suisse, mais il préfère de loin, que ce soit son argent qui dorme là-bas, afin que celui-ci ne subisse pas les nuisances du fisc.
Seulement voilà, la montagne est belle, mais aussi très populaire. Les « sans dents » qui viennent s'y divertir , éprouvent aussi le besoin de se restaurer.
La petite cabane installée au pied des pistes à la malchance de se trouver aussi aux pieds de la petite résidence de Monsieur PQ.
Elle constitue un excellent reposoir pour ce prolétariat, en lui offrant boissons chaudes, plats et ambiance conviviale.
Seulement Monsieur PQ a le nez très fragile. Monsieur PQ n'aime pas la populace bruyante. Monsieur PQ n'a pas de respect pour le travail des autres.
Alors il en appelle à Monsieur LaLoi qui dit d'abord non ! puis, non ! puis, non !...mais qui devant un aussi gros caprice fini par céder. A quel prix ? L'histoire ne nous le dit pas.
Si les frites ont une odeur, l'argent, lui, n'en a pas et, à des oreilles sensibles le bruit des billets que l'on compte, est toujours plus agréable que celui des rires.
La petite cabane va donc mourir. Pas de projecteur, pas de funérailles nationales , non juste la disparition d'un lieu d'emploi.
Maintenant que Monsieur PQ a gagné, il pense déjà à l'avenir car finalement le lieu n'offrait que peu d’intérêts à ses yeux.
Il envisage de rejoindre les paysages helvètes. Pour lui , cette aventure aura été une expérience de plus. Il aura mis à mort une entreprise, pour rien.
Souhaitons que dans son nouveau chez lui, ce soit un relent d'une toute autre nature qui lui chatouille le nez.
A force de la remuer, l'odeur va finir par remonter dans ses narines fragiles.

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