Un beau matin, Monsieur
'ParceQueJeLeVauxBien' alias P.Q, richissime retraité d'une grande
maison de cosmétiques présente sur tous nos écrans, et dans toute
la presse, décide de s’offrir un petit coin de paradis à la
montagne.
De part les richesses amassées au
cours de sa très longue carrière, il aurait eu largement les moyens
d'acheter ou de faire construire un chalet ou même un immeuble,
n'importe ou, avec une belle vue sur le manteau blanc.
Non non !!! Monsieur PQ (prononcez
Pi Quou , c'est plus chic.) décide de poser ses valises pour de très
brefs séjours, parmi 5 de ses congénères dans une de nos stations
populaires françaises.
Il aurait aussi pu choisir la Suisse,
mais il préfère de loin, que ce soit son argent qui dorme là-bas,
afin que celui-ci ne subisse pas les nuisances du fisc.
Seulement voilà, la montagne est
belle, mais aussi très populaire. Les « sans dents » qui
viennent s'y divertir , éprouvent aussi le besoin de se restaurer.
La petite cabane installée au pied des
pistes à la malchance de se trouver aussi aux pieds de la petite
résidence de Monsieur PQ.
Elle constitue un excellent reposoir
pour ce prolétariat, en lui offrant boissons chaudes, plats et
ambiance conviviale.
Seulement Monsieur PQ a le nez très
fragile. Monsieur PQ n'aime pas la populace bruyante. Monsieur PQ n'a
pas de respect pour le travail des autres.
Alors il en appelle à Monsieur LaLoi
qui dit d'abord non ! puis, non ! puis, non !...mais
qui devant un aussi gros caprice fini par céder. A quel prix ?
L'histoire ne nous le dit pas.
Si les frites ont une odeur, l'argent,
lui, n'en a pas et, à des oreilles sensibles le bruit des billets
que l'on compte, est toujours plus agréable que celui des rires.
La petite cabane va donc mourir. Pas de
projecteur, pas de funérailles nationales , non juste la disparition
d'un lieu d'emploi.
Maintenant que Monsieur PQ a gagné, il
pense déjà à l'avenir car finalement le lieu n'offrait que peu
d’intérêts à ses yeux.
Il envisage de rejoindre les paysages
helvètes. Pour lui , cette aventure aura été une expérience de
plus. Il aura mis à mort une entreprise, pour rien.
Souhaitons que dans son nouveau chez
lui, ce soit un relent d'une toute autre nature qui lui chatouille le
nez.
A force de la remuer, l'odeur va finir
par remonter dans ses narines fragiles.
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