mercredi 10 décembre 2014

Lettre d'une usagère de l'administration qui exagère.... ou pas !

Lettre recommandée AR

Objet : Remerciements
Aix en Provence, le 10 décembre 2014

Madame l'Inspectrice de l'Education Nationale,

Je me permets de revenir vers vous, ce jour, pour faire suite à notre rendez-vous du 2 décembre de 8h15 à 8h30.

Je ne reviendrais pas sur votre décision concernant le voyage à Londres, de nos 2 classes de CM2. Une polémique supplémentaire serait semble t il déplacée, dérisoire et inutile.

Je tenais simplement à vous remercier personnellement, d'avoir modifier votre agenda surchargé et de vous être déplacée dans les locaux de l’école élémentaire , comme vous avez pu nous le souligner, et donc d'avoir effectué les 5 kilomètres qui nous séparent.
Je tiens à saluer votre grande bonté, de nous avoir accordé 15 minutes de votre précieux temps, à nous autres petites gens irresponsables.

Durant, cet entretien, j'ai pu apprécier vos talents incontestables de management et votre parfaite maîtrise pour canaliser un conflit inexistant entre nous, médiocres parents d’élèves, et le corps enseignant.

L'oreille inattentive que vous avez prêtée à nos arguments et l'absence de considération dont vous avez fait preuve concernant les 35 petites lettres de nos tètes blondes, m'ont été droit au cœur.
Vous avez témoigné de tant d' inhumanité et d’indifférence pour nos enfants que cela m'a été d'un grand découragement.

J'admire la façon dont vous vous êtes adressée à nous. Votre condescendance et votre hautaineté sont une preuve incontestable de votre grandeur d’âme.
Votre vocation d’être au service du public qui règle votre salaire n'a d’égal que votre indifférence et votre mépris, pour ceux qui vous nourrissent.

Vous avez réussi, Madame, à convaincre la 'Sans Dent' que je suis des égards, qui doivent être les miens, pour la fonctionnaire que vous êtes et sa mission.

Je vous présente donc mes plus plates excuses d'avoir osé vous déranger pour une cause d'une noblesse que vous avez, sans doute, jugé insignifiante.
Afin, de vous prouver mon mea-culpa, je suppose que vous ne verrez aucun inconvénient à ce que j'adresse une copie de ce courrier à vos supérieurs et au ministère, afin qu'ils prennent conscience de votre investissement sans borne pour votre métier.

Je ne vous présente pas, Madame, et vous comprendrez aisément pourquoi, mes sincères salutations. Je préfère de loin rester une petite contribuable inculte.

Une de vos employeurs,




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